Livre LA PETITE MAISON DANS LA ZERMI

LA PETITE MAISON DANS LA ZERMI - SUIVI DE TOX ACADEMY

10,00 €

Thierry Pelletier

[Littérature - Critique Sociale]

Né en 1965, Thierry « Cochrane » Pelletier, a écumé toutes les salles de concerts et tous les bars de Paris pendant plus de vingt ans, en qualité de chanteur de folk/punk, et de « mauvais garçon ». Éducateur, il a longtemps travaillé avec les toxicomanes et les SDF. C’est son expérience, tant à Paris que dans le Sud de la France, qu’il relate ici, avec une gouaille âpre, forte, imagée, et sans prétention moralisatrice. Parce qu’il a toujours cru en un destin collectif et solidaire du monde, Thierry a invité tous ses potes d’errance, tatoueurs, dessinateurs et peintres, à illustrer les 24 nouvelles de ce noir recueil. Avec des illustrations de Chester, Pico, Thierry Guitard, Zimba, Tôma Sickart, Faba, Riri, Krokaga, JB, Natcha, Éric, Dédé Macchabée, Nono le Hool’s, Ronan, Captain Cavern. Suivi de Tox Academy.

Extrait: « Travailleur social enthousiaste pendant près de dix ans, je suis aujourd’hui un chômeur rural pas trop déprimé. Je n’ai plus très envie d’être le kapo bienveillant de mes frères humains. Je me borne à raconter ce que j’ai cru voir et entendre. Je ne vais pas me fatiguer à essayer de démonter les rouages d’un système qui broie des hommes et en sous-paye d’autres, pour maintenir les premiers dans une survie résignée. De toute façon, seuls les imbéciles et les porcs peuvent encore croire à la pérennité d’un tel monde. »

Préface: « Vous le connaissez sous le nom de… Thierry Cochran ! Difficile de traîner dans le Paris des années 80, d’Auvergne en Jimmy’s, de Palikao en fontaine des Innocents, sans tomber sur le personnage. Une sorte de loup blanc de l’alternatif, tendance fifties – pardon psychobilly ! – et dents cassées. Infréquentable et bagarreur. Quand on le connaissait mieux, il vous parlait des écrivains anarchistes montmartrois ou de François Villon. Voire de Jimmy Rodgers. Et tout cela avait un sens. Pour le moins. D’ailleurs, il a fait un groupe. Avec guitares en bois et concerts dans le métro. Que pouvait-il faire d’autre ? Ça s’appelait les Moonshiners. On est plusieurs à l’avoir toujours su : ce gars-là devait écrire. On le fantasmait comme une sorte de Blondin en Doc Martens. Nourri au jus de pavé. » (Patrick Eudeline)

Libertalia (2014 Nouvelle Edition) 112 p. 14 x 20 cm

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